Si ça, ça marche, ça sera génial !
Lucie, Savigny sur Orge [février - mai 2009]
Connaissais-tu la sophrologie avant que nous travaillions ensemble et quel regard portais-tu sur elle ?
Non, je ne la connaissais pas particulièrement parce que ce genre de choses ne m'interpelle pas justement. Je n'avais pas ce genre de soucis avant, je ne me posais pas ce genre de questions. Mais là je me suis retrouvée dans un état, où pour la première fois, j'avais besoin d'aide parce que je pensais ne pas pouvoir m'en sortir seule. Je ne connaissais pas la sophrologie. Mais quand on m'a décrit ce que c'était je me suis dit que je pouvais essayer.
Qu'as-tu pensé de ta première séance de sophrologie ? Et au fil du temps ?
Je n'étais pas très à l'aise, car on ne se connaissait pas, s'allonger devant une étrangère, avoir la bouche ouverte quand on est complètement détendue, ça me gênait un peu. Je n'osais pas totalement me décontracter, je n'étais pas très à l'aise, quoi. Et puis au final au bout de deux séances, c'était bon j'avais compris que ça me faisait du bien. J'avais compris qu'il fallait que je rentre dedans pour que ça me fasse de l'effet. Si on se met une barrière, ça ne sert à rien.
Dans la semaine, étais-tu impatiente de faire ta séance, est-ce que cela te manquait ?
Au départ, j'aurais préféré dormir à ce moment-là, même si je savais qu'il ne fallait pas que je m'endorme. Je me disais, mince je ferais bien une grosse sieste, mais finalement ce que ça m'apportait à ce moment-là, c'était mieux que de dormir donc j'étais quand même contente de faire ma séance. Une fois par semaine, c'était bien, la régularité me plaisait, ça me laissait de la liberté, et me donnait un moment pour réfléchir entre chaque séance.
Concrètement qu'est-ce que la sophrologie t'a apporté ?
Ça m'a apporté une autre façon de voir les choses, de gérer les angoisses, les peurs, le stress au quotidien, de me repositionner vis-à-vis de ça. Elle m'a permis de me déstresser, de me poser. Et surtout de positiver les choses, et ça c'est très bien.
Mais surtout et c'est amusant de constater qu'elle n'en parle même pas, Lucie a pu reprendre le volant petit à petit en toute confiance et surtout reconduire sur l'autoroute, qui était devenu un terrain d'angoisses énormes au point de provoquer des crises de spasmophilie. Elle a repris l'autoroute au côté de son mari au début et puis petit à petit l'a reprise seule, avec de moins en moins d'appréhensions...
La recommanderais-tu et à qui, pour quels types de personnes de problèmes ou de gens ?
Je recommanderais la sophrologie aux personnes qui sont déjà adeptes de ce genre de pratiques, les personnes réfractaires doivent passer par d'autres techniques car il faut se mettre dedans, rentrer dedans pour que ça fonctionne.
Pourtant, tu ne connaissais pas la sophrologie quand tu as commencé... ? C'est parce qu'à ce moment-là je n'avais pas vraiment de solution, je ne savais plus quoi faire. On m'a proposé de suivre des séances de sophrologie, j'ai essayé et ça marche, donc c'est bien la sophrologie ! (Rires)
Lucie est maintenant chef d'entreprise et doit régulièrement se déplacer en voiture pour se rendre chez ses clients... en toute confiance !